Le dopage fait l’objet d’une réglementation stricte. La violation des règles mises en place expose à de lourdes sanctions.
En quoi consiste le contrôle antidopage ?
Visant à préserver l’intégrité, le contrôle antidopage permet de vérifier que les athlètes pratiquent leur activité sainement et sans tricher. Tout sportif, qu’il s’agisse d’un amateur ou d’un professionnel, peut y être soumis.
Le dépistage peut survenir en tout lieu, à n’importe moment. En effet, outre durant une compétition, les sportifs peuvent être contrôlés sur leur lieu d’entraînement ou encore à leur domicile.
Comment se déroule le dépistage ?
Le contrôle antidopage doit se dérouler conformément aux normes imposées par le Code mondial antidopage. À noter que celles-ci peuvent être complétées par des standards internationaux. Seules des personnes ayant reçu une formation spéciale et accréditée peuvent effectuer un contrôle antidopage.
En règle générale, le dépistage consiste à analyser un échantillon d’urine. Depuis janvier 2018 cependant, tout sportif peut être amené à fournir, outre l’échantillon urinaire, un échantillon sanguin. Ce dernier permet de détecter la prise d’hormones de croissance.
Après sélection (aléatoire ou ciblée), le sportif est averti par un agent de contrôle antidopage. Il est tenu de se présenter au poste de contrôle suite à la notification (dans les 30 minutes tout au plus). Le prélèvement est effectué sous surveillance. Par la suite, l’échantillon est scellé.
Le sportif doit alors remplir un procès-verbal. Après signature, l’échantillon scellé est envoyé au laboratoire pour être analysé.
Les sanctions encourues en cas de dopage avéré
Intégré au Code du sport, le Code mondial antidopage précise 10 types de violation des règles antidopages. En cas de dopage avéré, le sportif encourt des sanctions pénales et sportives.
Il peut notamment être condamné à une peine de prison (3 mois à 3 ans). À noter que cette sanction s’applique également à toute personne ayant procuré, administré ou favorisé l’usage de substances interdites.
Concernant les sanctions sportives, le contrevenant peut recevoir un simple avertissement. Dans les cas les plus graves, il risque la suspension à vie.