Comme tout citoyen, un sportif de haut niveau bénéficie de droits et est soumis à des devoirs.
Droits du sportif de haut niveau
Outre les différents avantages comme l’accessibilité à différents concours ou les aides financières, un sportif de haut niveau bénéficie de nombreux droits. Notamment le droit à la santé, le droit à la protection sociale, le droit à l’image et surtout le droit à la retraite.
Le droit à la santé est essentiel, étant donné que le sportif doit maintenir sa forme, physique comme morale. Il en est de même pour le droit à la retraite, lui permettant de bénéficier d’une redevance, même s’il n’est plus en exercice.
Quant à la protection sociale, le régime dont il bénéficie est identique à celui de sa catégorie. Par exemple, si le sportif est encore en activité scolaire, il relève du même régime que les autres scolaires.
En tant que sportif de haut niveau, un individu peut également bénéficier d’un droit à l’image en signant un contrat avec un sponsor ou une fédération. Ce contrat doit contenir les obligations de chaque partie, tout en précisant le type d’exploitation de l’image du sportif.
Devoirs du sportif de haut niveau
Le sportif de haut niveau doit se conformer à certaines obligations. Il est avant tout tenu de respecter les règles d’éthique sportive et de prévention du dopage. En effet, un sportif de haut niveau doit effectuer les entraînements nécessaires afin de maintenir, voire d’améliorer ses performances, sans pour autant avoir recours au dopage.
Un sportif perçoit également un salaire. Par conséquent, il est soumis à la déclaration fiscale. Ceci dit, ses revenus sont considérés au titre de l’impôt sur le revenu. Par contre, s’il exerce en tant que travailleur indépendant, le sportif est imposé dans la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux) et/ou des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux).
En somme, s’il bénéfice de droits en tant que citoyen, le sportif de haut niveau est aussi soumis à des règles de déontologie et de fiscalité.